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Kagamé boycotte encore Macky Sall (Photos)

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Le Président de la République Macky Sall est arrivé à Kigali, Rwanda, pour prendre part à la deuxième édition du Next Einstein Forum qui vise à promouvoir l’enseignement de la science et de la technologie en Afrique.

Pour son deuxième déplacement au Rwanda en moins de 2 semaines, Macky Sall n’a pas été accueilli par son homologue Paul Kagamé.


Match nul : Le Sénégal et la Bosnie Herzégovine offrent une prestation moyenne

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L’avant-match, les onze de départ, les compositions des équipes, les arbitres, les statistiques du match Bosnie-Herzégovine vs Sénégal seront commentés en direct sur SeneNews.com et sur nos applications Ios et Android.

Retrouvez toutes les compositions des groupes et les calendriers des rencontres des éliminatoires du Mondial 2018 zone Afrique sur www.foot.senenews.com. Retrouvez aussi le classement et les résultats de chaque journée des championnats du Sénégal, de la France, de l’Angleterre, d’Italie, d’Allemagne et d’Espagne.

Pape Diouf : "Ce qu'il faut faire aux voleurs et tueurs d’enfants"

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Depuis quelques semaines, on ne parle que d’enlèvements d’enfants au Sénégal. A tous les niveaux, c’est l’indignation et la colère.Dans un entretien accordé à « L’Obs », lu par senegal7.com, le talentueux chanteur, Pape Diouf a condamné avec fermeté les kidnappings d’enfants.

« Je suis très outré par ce qui se passe actuellement sous nos cieux. Je le condamne avec la dernière énergie. Les rapts d’enfants sont des actes ignobles que rien ni personne ne saurait justifier », a commenté l’artiste.

D’après lui, « la responsabilité première incombe aux parents. Il faut qu’ils accentuent le plus possible la surveillance. Un enfant ne doit pas être livré à lui-même, c’est un être innocent qui n’a pas demandé à naître ».

En plus de la responsabilité des parents, Pape Diouf indexe celle des autorités en ces termes: « L’Etat a également sa part de responsabilité et doit assurer la sécurité des citoyens. Ces voleurs et tueurs d’enfants quant à eux, doivent être punis conformément à la loi. Ils ne méritent aucune pitié ».

FC Barcelone : découvrez le joueur que Messi veut faire recruter

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Lionel Messi jouerait de son influence au FC Barcelone pour faire recruter David Alaba du Bayern Munich. C’est du moins ce que rapporte Don Balon, cité par afrikmag.com.

Les dirigeants du Barça auraient donc l’autrichien dans le viseur, en attendant le mercato prochain pour le ‘’cueillir’’.

Il faut dire que David Alaba est un des pivots du club bavarois. L’un de ses grands atouts, c’est qu’il est capable d’évoluer à gauche mais également en défense centrale et parfois même au milieu de terrain. Ce qui lui vaut une grande admiration de  l’entraîneur catalan.

Politique : Aminata Tall reçu au palais de la République

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La présidente du Conseil économique, social et environnemental a été reçu ce lundi par le président de la république rapporte dakaractu.com. L’objectif principal de cette rencontre était de transmettre au chef de l’Etat plusieurs rapports du Conseil économique, social et environnemental.

Aminata Tall dont le mandat est arrivé à terme depuis un bon moment, a donc partagé avec Macky Sall les contributions de son institution à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) entre 2013 et 2018.

Pour certain, cette audience et la conférence de presse avortée de l’ex-mairesse de Diourbel ont un rapport.

Série NAFI – Saison 1. Episode 11

Outrage à agent : un proche de Khalifa Sall arrêté

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Lassana kanté, un proche de Khalifa Sall a été arrêté pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Les millitants du maire de Dakar n’ont pas tardé à réagir à cette arrestation. La coordination nationale de And Dolele Khalifa parle d’une tentative d’intimidation.

« Nous nous offusquons de cet acte qui n’est que tentative d’intimidation et désarmement moral d’un adversaire dont la popularité fait peur. ADK, par la voix de son coordinateur ne saurait accepter cette injustice et est plus que déterminé à veiller au strict respect des libertés de ses membres, victimes de harcèlement depuis un certain temps. Pour terminer nous suivons de près l’affaire et vous tiendront informés des développements ultérieurs » a déclaré Babacar Diop le coordonnateur National de ADK, Babacar Diop.

Rapts d'enfants : 1000 personnes interpellées en 5 jours

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Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, n’en a pas encore fini avec les rapts d’enfants et compte montrer à l’opinion que de des actions sont en train d’être menées pour mettre la main sur les responsables de ces enlèvements et meurtres d’enfants.

Faisant le point sur la situation, il a souligné qu’entre le 22 mars à ce jour, « près de 1000 personnes sur l’ensemble des grands centres urbains » ont été interpellées dans le cadre d’enquêtes sur des faits liés à aux rapts.

Après l’annonce de 4 commissariats, Aly Ngouille Ndiaye annonce que ces opérations pourraient être faites « de jour comme de nuit ».


Pêche : Le protocole d'accord avec la Mauritanie est en "très bonne voie" selon le ministre Oumar Guèye

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Le processus de négociation d’un protocole d’accord de pêche avec la Mauritanie est en « très bonne voie », a salué, mardi, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, annonçant que son homologue mauritanien est attendu à Dakar début avril pour la finalisation de cet accord.

« C’est en très bonne voie et la signature s’effectuera dès les premières semaines du mois d’avril », a rassuré le ministre qui s’exprimait lors d’une rencontre avec une délégation d’acteurs de la pêche de la région de Saint-Louis, en présence des directeurs des pêches maritimes, de la surveillance et de la protection des pêches et des industries de pêche.

Le président Macky Sall et son homologue mauritanien, Mohamed Oud Abdel Aziz, avaient donné en février lors d’une visite de travail de deux jours en Mauritanie, des instructions aux ministres en charge de la Pêche à l’effet, de prendre toutes les mesures nécessaires au renforcement de la coopération dans ce domaine, en vue de la signature d’un Protocole d’Accord entre les deux pays d’ici fin mars 2018.

Conformément aux instructions des deux chefs d’Etat, une mission a été dépêchée en Mauritanie pour discuter sur le contenu de cet accord, a indiqué le ministre.

Elle était composée des senneurs (pêcheurs disposant de grandes pirogues pratiquant la pêche par senne tournante), mais aussi ceux officiant avec des plus petites pirogues, a précisé Oumar Guèye.

Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, des affréteurs (des pêcheurs sénégalais), qui pêchent pour le compte des mauritaniens et les mareyeurs.

« Ils ont tous participé au processus de négociations. C’est à leur retour que je les ai convoqués pour un débriefing, qui augure d’une solution au problème », a-t-il fait savoir.

A la suite de cette mission, a dit le ministre de la Pêche, son homologue mauritanien sera à Dakar pour ’’finaliser et signer le protocole ».

« La signature devrait se faire le 31 mars prochain comme prévue mais, le ministre mauritanien a un problème d’agenda. Il sera à Dakar, dans la première semaine d’avril, pour la finalisation du protocole », a rassuré M. Guèye.

aps

Traite des esclaves : un grand mémorial à Gorée pour noyer la souffrance

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Près de deux siècles après l’abolition de l’esclavage, les cicatrices causées par la traite négrière n’ont toujours pas entièrement disparu. En cette journée mondiale de commémoration des victimes de la traite transatlantique des esclaves, et pour préparer le futur, un grand Mémorial, en hommage à tous les esclaves qui ont franchi la porte du non-retour, sera érigée à Gorée.

 

 »Le Mémorial de Gorée va changer le visage de Dakar. Ça ne sera pas qu’un monument mais le symbole de la traite négrière. Il sera plus haut que la grande mosquée de Dakar et aura des musées dedans. Il sera aussi constitué de salles de conférences pouvant accueillir plus de 2000 personnes », a assuré Amadou Lamine Sall, commissaire et secrétaire général du Mémorial de Gorée.

 

Après plusieurs blocages, ce projet, qui date des années 70, va enfin voir le jour dans les prochaines années. Mais bien évidemment, ce mémorial rappellera à plus d’un, les durs moments qu’ont vécu nos ancêtres, mais permettra aussi aux Africains, d’après Malick Kane, un des membres du projet, de se projeter vers l’avenir.  »Comme le veux notre slogan. ‘un mémorial mais un avenir’, il faut que nous puissions nous projeter. Même s’il y’a un départ douloureux (l’esclavage), il est maintenant tant que nous construisons le pont entre nous et les États-Unis.

 

En effet, après le Mémorial de New York et celui inauguré il y’a quelques années en Haïti (Caraïbes), le mémorial de Gorée va permettre de reconstitué le fameux itinéraire du commerce triangulaire (Afrique-Amérique-Caraïbes).

Attentat de Trèbes : le débat sur l'islamisme radical ressurgit

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L’attentat de Trèbes a brutalement relancée les «pour parler» sur l’islamisme radical. Quatre jours après le drame, La droite et l’extrême droite n’ont pas attendu pour s’engouffrer dans la brèche et attendent les réactions d’Emmanuel Macron sur l’islam et la radicalisation.

L’opposition française ne semble guère jouer les spectateurs à ce sujet. A cet effet,  Laurent Wauquiez à Marine Le Pen font d’autant plus de bruit qu’Emmanuel Macron, qui est silencieux sur le sujet. La première citée

s’en est pris violemment à Macron, l’accusant de « paroles creuses » et de « naïveté coupable ». Mais surtout, il lui reproche sa vision ainsi résumée: « Le terrorisme s’explique par une raison sociale ».

Cependant, certains proches du Président français, comme le Premier ministre, sont montés au créneau. En ce sens, après l’hommage rendu au lieutenant-colonel Beltrame, à l’assemblée, le Premier ministre a fustigé « la légèreté » de ceux qui promettent « un risque zéro », et revendiqué être « dans l’action, sous l’autorité du président de la République ».

Le A en croire Bfmtv.fr, Emmanuel Macron attendu sur la question religieuse recule une prise de position. Son entourage fait miroiter depuis le mois de janvier « un grand discours » sur la laïcité, car trouve ce sujet sensible, selon la même source

Football : Hugo Lloris est-il le meilleur gardien du monde?

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Les statistiques ont parlé. A en croire l’Observatoire du football, Hugo Lloris est rien de moins que le meilleur gardien en 2018.
Les chiffres sont formels. Comme il le fait régulièrement, le Centre International du Sport (CIES) a publié dans sa lettre hebdomadaire le classement des meilleurs joueurs à chaque poste. Un classement qui ne concerne que les joueurs des cinq principaux championnats européens et établi en prenant en compte différents critères comme la rigueur, l’influence, la capacité de récupération, la distribution, les occasions créées ou les tirs.

Et à en croire ce classement, Hugo Lloris peut se targuer d’être le meilleur gardien du monde sur les trois derniers mois, le capitaine de Tottenham devançant le très courtisé Allison Becker, le portier de l’AS Roma, et un autre Tricolore, Alphonse Aréola, le dernier rempart du PSG, toujours décrié malgré ses états de service.

La défense du PSG est d’ailleurs à l’honneur puisque Thiago Silva et Presnel Kimpembe apparaissent parmi les dix meilleurs défenseurs centraux, aux 4e et 10e rangs d’un classement dominé par Kalidou Coulibaly (Naples) et Davidson Sanchez (Tottenham). Chez les défenseurs latéraux, c’est Mario Rui (Naples) qui mène la danse devant Daniel Carvajal (Real Madrid), la Ligue 1 étant représentée grâce a Dani Alves, pourtant pointé du doigt au PSG, et Djibril Sidibé, plus à son aise avec Monaco qu’avec les Bleus.
Le meilleur de tous, c’est Messi
Parmi les milieux défensifs, si la palme revient à Toni Kroos (Real Madrid), devant Moussa Dembélé (Tottenham) et Ivan Rakitic (Barça), Frank Anguissa (Marseille) crée la surprise en apparaissant au pied du podium tandis que Giovani Lo Celso (PSG) ferme le Top 10. Chez les milieux relayeurs, c’est Christian Eriksen (Tottenham) qui est à l’honneur, devant Marek Hamsik (Naples) et Ilkay Gündogan (Manchester City), Julian Draxler (PSG) terminant 4e.

Quant aux attaquants, si Lionel Messi (Fc Barcelone) trône en tête chez les ailiers devant Mohamed Salah (Liverpool) et Hakan Çalhanoglu (Milan AC), Angel Di Maria (PSG) apparaissant au 10e rang), Cristiano Ronaldo (Real Madrid) domine le classement des attaquants axiaux devant Gonzalo Higuain (Naples), Harry Kane (Tottenham) et Antoine Griezmann (Atlético Madrid). Avec 93,7, Lionel Messi a toutefois la meilleure note tous postes confondus, devant Toni Kroos (92,4).

football.fr

Prince Mbacké retrace la vie et l'oeuvre de Sokhna Bintou Massamba Mbacké au service de l'enfance et de l'éducation

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Les petits-fils de Serigne Massamba Mbacké ont rendu hommage à leur grand-mère Sokhna Binetou Massamba Mbacké.

C’était à travers une journée tenue hier mardi, aux Parcelles Assainies. Axé sur le thème « La vie et l’œuvre de Sokhna Binetou Massamba au service de l’enfance et de l’éducation », la première édition a vu la participation de beaucoup d’autorités dont le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, la délégation du ministre Amadou Bâ, des Députés mais aussi de Serigne Modou Kara Mbacké.
Selon Serigne Mouhamed Bachir Mbacké, plus connu sous le nom de Prince Mbacké, cette dame a abattu un travail remarquable pour Cheikh Ahmadou Bamba en dévouant toute sa vie aux enfants…

Paul Biya, le "président absent" du Cameroun

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Le président du Cameroun, Paul Biya, est au pouvoir depuis 35 ans. Même si sa longévité au pouvoir fait débat dans son pays, le temps qu’il a passé en dehors de son pays est aussi un sujet de discussion mondial.

Critiqué pour sa supposée gestion à distance du Cameroun, Paul Biya a récemment organisé un Conseil des ministres, le premier en plus de deux ans. Les élections présidentielles sont prévues en octobre et les Camerounais ne savent pas si le président âgé de 85 ans va chercher un nouveau mandat.

Il n’a toujours rien dit à ce sujet.

M. Biya est arrivé au pouvoir en 1982, ce qui fait de lui un des présidents qui ont le plus duré au pouvoir en Afrique. Le Cameroun a survécu à une crise économique et a expérimenté le multipartisme, sous son règne.

Mais, le pays a aussi été marqué par une corruption endémique et par un recul démocratique: la limitation des mandats a été abolie en 2008, ce qui avait permis à l’octogénaire de briguer un nouveau mandat en 2011.

De nos jours, l’Afrique change.

L’ère des longues présidences semble révolue. La télévision satellitaire et internet changent la donne.

Les populations urbaines rêvent de changement démocratique. 60% des Camerounais ont moins de 25 ans, ils n’étaient pas nés quand Paul Biya est arrivé au pouvoir en 1982.

Ils réclament des emplois et un mieux-être. Le parti d’opposition, le Front social-démocrate, a reconnu ce besoin de changement générationnel.

Biya aurait dépensé 90 milliards pour ses voyages

Au début de cette année, son leader, John Fru Ndi, 76 ans, a accepté de céder la place à la jeune génération.

Joshua Osih, un homme d’affaires de 49 ans et ancien pilote, est le candidat de ce parti à la présidentielle d’octobre.

C’est le principal challenger de Paul Biya qui devra décider ou non de rester au pouvoir pour une quatrième décennie dans un pays qui a soif de changement. Ses absences répétées dans le pays font l’objet de critiques.

Ses voyages à l’étranger ont été le sujet d’une polémique entre le quotidien national Cameroon Tribune et une organisation internationale (Organised Crime and Corruption Reporting Project OCCRP), qui a calculé le temps passé par le président camerounais hors de son pays.

Selon le document publié par Organised Crime and Corruption Reporting Project, une organisation de journalistes d’investigation, en 35 ans de pouvoir, Paul Biya a passé quatre ans et demi de séjour privé à l’étranger.

Des ordinateurs « Paul Biya » pour étudiants

L’ONG a aussi déclaré qu’il a passé le tiers des années 2006 et 2009 en dehors du Cameroun.

L’hôtel Intercontinental de Genève est sa destination favorite; selon l’organisation. Dans son pays, Paul Biya adopte un style clé. Il reste en dehors des projecteurs et se retire souvent dans son village d’origine.

Il laisse la gestion quotidienne du pays à son Premier ministre, Philemon Yang, qui organise des rencontres ministérielles mensuelles. Il a la latitude de gérer son équipe quand le président rencontre les personnalités clés en privé dans son palais de Yaoundé, la capitale.

Cette manière de gérer est souvent critiquée et Paul Biya assimilé à un « président absent ». Cependant, cette relation reflète en partie le double héritage colonial franco-britannique.

Paul Biya, comme son prédécesseur, Ahmadou Ahidjo, est issu de la zone francophone alors que le Premier ministre est toujours anglophone. Ainsi, lorsque le président Biya convoque des ministres à un rare rassemblement ministériel officiel, c’est habituellement pour une raison particulière.

La plus récente était la première réunion officielle de la nouvelle équipe ministérielle après un remaniement au début du mois. Le dernier Conseil des ministres avec le président remonte à 2015. Mais la réunion ministérielle de 2018 était importante pour d’autres raisons.

Depuis plus d’un an, la région Anglophone du Cameroun dans le nord-ouest et le sud-ouest est en crise. Au début, c’était une manifestation d’avocats et d’enseignants qui réclamaient un meilleur usage de l’anglais.

Des tensions ont finalement abouti à une confrontation avec les forces de sécurité ; un black-out internet de 93 jours dans la région et l’avènement d’un mouvement séparatiste qui appelle à l’indépendance de l’Ambazonie. Le gouvernement a essayé de régler cette question mais la situation est encore dangereuse.

La France et le Royaume-Uni ont discrètement appuyé le dialogue.Paul Biya a réagi avec un remaniement ministériel le 2 mars, signalant une approche carotte et bâton. Il est resté ferme sur la sécurité et la loi mais a cédé avec la création du ministère de la décentralisation, une promesse faite aux anglophones.

bbc

En Direct / Live : Bosnie-Herzégovine - Sénégal, Amical International - 27 mars 2018 à 18:00

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Amical International – Suivez en direct / live commenté la rencontre de Football opposant Bosnie-Herzégovine et Sénégal. Ce match se déroule le 27 mars 2018 et débute à 18:00.

Accédez au live

L’avant-match, les onze de départ, les compositions des équipes, les arbitres, les statistiques du match Bosnie-Herzégovine vs Sénégal seront commentés en direct sur SeneNews.com et sur nos applications Ios et Android.

Retrouvez toutes les compositions des groupes et les calendriers des rencontres des éliminatoires du Mondial 2018 zone Afrique sur www.foot.senenews.com. Retouvez aussi le classement et les résultats de chaque journée des championnats du Sénégal, de la France, de l’Angleterre, d’Italie, d’Allemagne et d’Espagne.


3-5-2 : Le nouveau système de Aliou Cissé pour tuer le spectacle

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C’est Le nouveau système de Aliou Cissé ! Le 3-5-2 adopté depuis le début du stage des Lions au Maroc avec un essai peu concluant face à l’Ouzbékistan ne rassure pas son monde, surtout après la rencontre face à la Bosnie-Herzégovine. Tenté par Aliou Cissé, très critiqué après cette initiative encore incomprise, le 3-5-2 méritait bien qu’on s’intéresse à lui de plus près.

Le 3-5-2 est devenu l’étonnant symbole du manque de réalisme de l’équipe sénégalaise. Le spectacle déprimant offert par les Lions ne constitue pas la meilleure publicité pour ce schéma tactique adopté par Aliou Cissé et méconnu du grand public. Ladite stratégie met en lumière les hommes de l’entre-jeu.

En situation de défense, c’est à dire sans ballon, le travail défensif se réalise dans un cadre général en appliquant les déroulements tactiques allant des marquages zonaux au repli à des positions de départ dans son propre camp, ou bien à des positions déterminées d’avance par l’entraîneur, ici le pressing est de mise pour Aliou Cissé. Constat fait : ses joueurs lâchent au fil du match.

Pour que l’équipe puisse réaliser un repli le plus correct possible, les « Lions » devaient prévoir le contre adverse dans son placement ou bien obliger l’équipe adverse à initier son jeu depuis une attaque statique ou dans le cas où cela ne serait pas possible, la rendre sans possibilité de contre attaque.

Ainsi, les joueurs surtout ceux de la ligne médiane, constituée aujourd’hui de Armand Traoré, Youssouf Sabaly, Henry Saivet et PAN, doivent demeurer dans leur positionnement à une distance suffisamment courte pour pouvoir réaliser une couverture au partenaire et couvrir l’espace maximum possible, et toujours prenant comme référence le basculement de position du ballon. Sur ce point, l’espace entre les lignes doit très être réduit.

La distance entre la défense et les milieux du terrain ne doit pas être de plus de 8 mètres. Dans bien des phases, analyses combinées entre les deux rencontres, les latéraux mués en milieu excentré droit ont péché dans le repli.

Entre les milieux de terrain et le meneur de jeu, la distance doit être en moyenne entre 5 ou 6 mètres, cette même distance moyenne doit exister entre le meneur de jeu et les avants. alors lorsque Sadio Mané ou Santy Ngom à l’allée vient demander le ballon un peu plus bas les lignes sont coupées et le jeu s’adapte aux longues balles.

Une fois, les positions défensives prises et ce en toute clarté, chacun des joueurs doit montrer une très grande agressivité pour défendre sa zone, à l’égal du degré de solidarité avec ses partenaires dans le déroulement des principes tactiques défensifs..

Ce système tue le schéma classique dont ont été formés tous nos attaquants, Moussa Sow y compris. Les joueurs de côté que sont Sadio Mané, Keita Diao Baldé, Ismaila Sarr seront ainsi obligés de moins avaler les espaces pour se réduire en pourvoyeur de ballons aux milieux de terrains qui, pour la plupart, font des appels plongeants. D’ailleurs, les seules occasions, que le Sénégal a pu avoir, dans les deux matchs amicaux, viennent de cet exemple de phase. Le but de Moussa Konaté face à l »Ouzbékistan en est une phase.

Le 3-5-2 permet de maintenir un rythme soutenu mais decevra tous les férus de spectacle. Un choix à faire !

Le Juge DEME : un Magistrat du siège DEBOUT ! (Par Bana WADE et Moussa DIOP)

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Au péril de sa carrière de Magistrat, le Juge DEME pose sa toge sur l’autel du sacrifice.  Cet acte patriotique, de haute portée morale et éthique, devrait amorcer l’exorcisation du mal qui gangrène profondément le système judiciaire Sénégalais.

La mainmise de l’exécutif, qui encombre et étouffe toute expression de l’intime conviction du Juge, annihile, toute capacité à la justice, de garantir les libertés individuelles, l’équilibre entre les pouvoirs et l’égalité des citoyens aux yeux de la loi.

La liberté ne se quémande pas, elle s’arrache. Le Juge Ibrahima Hamidou DEME pose là un acte qui doit ouvrir la voie à une résistance citoyenne forte et responsable.

Par simple solidarité de corps, et pour ne pas le laisser seul, croiser le destin d’un simple agneau du sacrifice ; tous les vaillants acteurs judicaires que compte ce pays doivent, comme un seul homme, se mettre DEBOUT aux côtés de leur Frère pour la défense et la liberté de la justice.

Et, au nom de l’Etat de droit et de la prééminence de l’intérêt suprême de la nation, tous les citoyens Sénégalais doivent, au même titre que le Juge DEME, se lever pour dire NON à l’instrumentalisation de la justice à des fins, crypto-personnelles, claniques et politiques.

Avant qu’il ne soit trop tard, Sénégalais Debout !

Bana WADE et Moussa DIOP

Pour le Mouvement Politique Sénégal Debout

Tel : 77 609 0120  / 77 560 79 22  Email: info@senegaldebout.com Site Web : www.senegaldebout.com

Promotion de la sorcellerie : 23 radios fermées en Ouganda

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Elles sont au nombre de 23, les radios qui ont été fermées en Ouganda. On leur reproche de faire la promotion de la sorcellerie sur leurs stations.

L’autorité des communications du pays a déclaré que des « sorciers » utilisaient des stations radios pour prétendre régler les problèmes des gens moyennant de l’argent, relaie BBC.

A noter que l’Ouganda compte plus de 300 stations de radios.

De la boulangerie à la maçonnerie jusqu'au reportage de lutte ..., les mille et une vies de l’indomptable Yatma Yaré Fall (PORTRAIT)

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Tour à tour, boulanger, maçon, vendeur à la sauvette, menuisier, coach pour lutteurs…, Yatma aura connu pas moins de 10 métiers avant de finalement se stabiliser pour mieux organiser sa vie… Aujourd’hui, taximan urbain et animateur de lutte pour SeneNews.Com, nous vous retraçons le parcours hors norme de ce trentenaire dont l’histoire mérite qu’on s’y attarde.  En effet, la vie de Yatma a été mouvementée et jalonnée d’épreuves, mais il n’a jamais renoncé au combat de la vie. L’homme, bien bâti physiquement tel des lutteurs qu’il côtoie, s’est quasiment fait sienne cette assertion du philosophe chinois, le fameux Confucius qui affirmait que : «La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute». Des briques de ciment aux baguettes de pains en passant par des micros de journaliste, zoom sur une enfant récalcitrant, un jeune turbulent, devenu un adulte pondéré et réfléchi. Allons donc à la découverte de  ce self-made-man.

 Un physique imposant et une démarche d’un homme d’assurance, l’homme  est imperturbable. Quand Yatma se met à marcher, on a le sentiment que le pays est sa propriété privée. D’apparence calme, le trentenaire sympathise assez rapidement avec des personnes. Malgré son calme olympien, il n’en demeure pas moins un homme vif, extraverti et plaisantin.  De forte corpulence, teint noir, peau lisse, il a toujours le sourire facile et  affectionne  se vêtir en tenues de sport. Le sport, bien entendu, semble une passion  qui lui est congénitale.

Fils d’un inspecteur des Impôts et Domaines, Yatma Yaré Fall est né un soir du 1er septembre 1980, à Louga. Suite à l’affectation de son père, la famille déménagera à Dagana (Saint-Louis du Sénégal), en 1983. C’est ainsi que Saint-Louis devient sa région adoptive. «Je suis un Ndar-Ndar (Saint-Louisiens), pure Ndar-Ndar», revendique-t-il. C’est dans  cette région du Nord qu’il entame les études primaires, en 1986,  à l’école Boli Diaw. Mais turbulent et incontrôlable, son parcours scolaire ne s’arrêtera qu’au CM2. Commence alors une vie tumultueuse et incertaine.

Têtu comme une mule, une réputation de mauvais garçon colle durement la peau de Yatma et ne l’aura pas servi le reste de sa vie. En effet, à quelques mois du concours d’entrée en 6éme, pour une histoire de bavardage, son maître lui administra une sévère correction pour le discipliner. Une correction qui laissera des séquelles et va même carrément changer le cours de sa vie, puisqu’il sera contraint de quitter l’école. Une conséquence immédiate de  la correction. «J‘avais mal au dos. En plus, j’avais attrapé une maladie à cause de lui (Ndlr : le maître). Mon père  voulait porter plainte, mais ma mère l’en a dissuadée estimant que ce n’était pas nécessaire», se rappelle Yatma.

Issu d’une fratrie de 9 enfants,  Yatma a raté la place de benjamin pour se placer 8è. Mais son tempérament électrique n’est incomparable à nul  autre de ses frères ou sœurs de la famille.  Deux ans après avoir quitté l’école, à 14 ans, sa mère l’inscrit au Lycée André Paytavin de Saint-Louis pour une formation de son choix : la menuiserie métallique.  Là encore, le jeune homme  ne mesure pas l’enjeux. L’argent qui lui est donné pour sa formation, il choisit volontairement de utiliser à d’autres fins. Un parfait détournement d’objectif. «Tout l’argent que me donnait mes parents pour payer ma formation, je le dépensais», se souvient-il avec un sourire narquois. Mais les années passant, la conscience a pris le dessus, une certaine sagesse le guide, se mêle à la maturité et à la responsabilité. La fouge se dissipe.

L’individualisme dakarois m’a forgé

Toutefois, à 16 ans, Yatma tourne le dos à la menuiserie. Ce qui l’intéresse désormais, c’est le foot. Il joue les «navetanes» pendant 3 ans à Saint-Louis. Tout semblait bien parti, mais ses  accointances ne sont pas de nature à rassurer sa famille. Pour l’éloigner d’une mauvaise fréquentation et lui inculquer quelques valeurs de la vie, sa mère l’envoie à Dakar auprès de sa grande sœur, Malado. Une sœur qu’il considérait comme sa deuxième maman.

Dans la capitale, le choc psychologique est brutal. Le jeune homme est obligé de s’assagir. «Contrairement à Saint-Louis, c’est chacun pour soi ici, à Dakar. Si tu ne fais rien, tu n’as rien et je n’ai jamais voulu que l’on m’aide, je veux tout faire par moi-même», avoue-t-il. Peu de temps après sa venue à Dakar, en 1999, il aménage chez Maty Kane, l’une de ses tantes, à Guédiawaye. Il se fait employé comme maçon à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En 2000, il est engagé comme boulanger, toujours à Guédiawaye et devient un véritable bosseur. Mais sa passion pour le foot est intacte.  Yatma Fall continue de pratiquer le sport roi, s’entraîne entre autres avec Disso, Djoko, des équipes de Navetanes du coin. Mais au moment de livrer des matches, sa mère s’y oppose. Elle lui conseille de se consacrer entièrement à son travail plutôt que de perdre son temps avec ce sport. Dévoué et n’obéissant qu’à sa mère, Yatma arrête le foot en 2001, à l’âge de 21 ans. Trois ans plus tard, un triste évènement va bouleverser sa vie. Sa grande sœur, Ndéye Guitté Yaré Fall (26 ans), une de ses modèles, décède en 2004. Très affecté par cet événement, il ne se laissera pas toutefois abattre. Il prend son courage à deux mains et fonce.

Décollage…

D’employé, il rêve de s’auto-employer. Après 4 ans comme boulanger,  Yatma trouve un financement en 2005 et décide d’ouvrir une boutique de cosmétiques au marché de l’Unité 17 (Parcelles Assainies). Un projet qui n’a pas rencontré le succès escompté. «C’était un nouveau marché. Il n’y avait pas beaucoup de monde et le loyer était très cher », regrette-t-il. Cela n’est cependant pas pour le décourager. En 2006, il ouvre une nouvelle boutique spécialisée dans la vente de mobiliers de maisons et de vaisselles : matelas,  tables à manger, flocons et des ustensiles de cuisine, à l’Unité 16. Parallèlement, il suit des cours de conduite dans une auto-école. Sa nouvelle boutique marchait bien. Mais Yatma voyait plus grand. Et son ambition démesurée va le conduire au désastre. Il ne le sait pas encore, mais le prochain événement de sa vie sera encore terrible

…Retour sur terre

A 25 ans, l’aventure de l’émigration clandestine tente Yatma Fall lorsque son chemin croisa une certaine Sabel Diagne, à l’époque, conseillère du maire de Rufisque. Sa destination ? L’Espagne, le pays de ses rêves. Mme Diagne,  lui proposa, avec ses cousins, des contrats de travail au pays de Juan Carlos, moyennant la somme de 3 millions Fcfa. En retour, la dame leur promet des billets d’avions pour Madrid. Naïf, Yatma n’a eu en aucun moment la puce à l’oreille pour soupçonner que l’histoire était trop belle pour être vraie. Dans le feu de l’action pour ce voyage, Yatma investit toutes ses économies, bradant les marchandises de sa boutique. Mais, évidemment, il n’y verra que du feu lorsqu’il s’est aperçu qu’il s’est fait tout simplement grugé par Sabel Diagne.

Fauché et ruiné, le jeune homme de 25 ans prend son courage à deux mains et se remobilise. Le temps n’est pas aux jérémiades. «Cette histoire m’a fait beaucoup de mal, mais ça ma permit de grandir encore», raconte-il. Yatma n’a toutefois pas envie de se faire assister suite à cette bêtise. «Plusieurs personnes ont promis de m’aider, mais je ne voulais compter sur personne, que sur moi-même. Je ne veux rien demander à personne».

Touché, mais pas coulé

Fierté en bandoulière,  il s’engage comme journalier dans une usine de production de boissons et de sucre, aux Almadies. «Tu connais les boissons Rio ? Je fais partie de ceux qui les produisaient», explique-t-il. Seulement quand Yatma découvre que l’usine produisait également des boissons alcoolisées (vins et bières), il prend le large, quelques semaines seulement après son arrivée dans l’entreprise Bella. Parce que travailler dans un environnement où on côtoie l’alcool n’est pas compatible avec l’Islam et aux prescriptions du Coran. «L’Islam nous interdit de boire du « Sangara » (bière). Mais aussi, ceux qui produisent les bières et ceux qui les consomment auront la même sentence dans l’au-delà». Dans la foulée, il fait une demande d’emploi à l’usine Tampico de Castor. Il décoche là-bas un poste de livreur en 2008. Yatma y travaille durant 2 ans, puis il  quitte pour s’engager dans une autre usine, Senico, comme docker. Dans cette usine, le travail consistait à porter de lourdes charges sur plusieurs mètres, à longueur de journée. Un travail dur et usant. C’est alors que sa sœur aînée, Malado, lui conseille de trouver mieux. Six mois plus tard, il tourne le dos à Senico. Le temps de la stabilisation professionnelle est venu.

Bienvenue la route, bye bye les usines

Cette fois-ci, la rupture avec les usines est définitive. Permis en poche,  Yatma Fall se reconverti  dans la conduite. En 2010, un de ses cousins, Abdourahmane Kane, lui propose de devenir le chauffeur personnel de ses enfants. Il reçoit à cet effet, une voiture, une Audi 80.  Il conduit les enfants à l’école le matin et les ramène le soir.  Sachant que Abdourahmane Kane résidait à Nord Foire, quitter puis rentrer  jusqu’à Guédiawaye, chaque jour,  constituait un gouffre pour Yatma. De commun accord avec M. Kane ils trouvent une meilleure formule. Yatma obtient de son cousin l’autorisation de faire de la voiture un  taxi «clando». Ce qui lui permet d’économiser et en même temps que de gagner du temps. Après 3 années comme chauffeur de clando, il passe un cap. Obtention de documents officiels, formalités essentielles faites, acquisition d’une nouvelle voiture peinte en jaune et noire, la couleur officielle. Le fougueux jeune homme devient officiellement taximan. Ainsi, depuis 2013, il arpente les artères de la capitale dans le cadre de son travail.  C’est le premier métier où il a exécrée de manière continue pendant 7 ans pratiquement.

Le sport, un souffle de sa vie

Féru de lutte depuis son jeune âge, Yatma s’engage comme coach dans l’écurie Yoff Mbollo. Il entraine entre autres Capitaine Dina, Thiat Yoff, Malick Niang, Doumboul. Il y travaille entre  17h et 19h sans contrepartie financière, mais par simple plaisir. Trois ans plus tard, Yatma qui ne refuse aucune expérience, propose au directeur de SeneNews un projet d’émission sur la lutte. Proposition acceptée du bout des lèvres.  Il choisit lui-même le nom de l’émission : «Güestu Mbeur». Puis passe un premier test. Test concluant alors même qu’il n’avait pas un background en termes de présentation d’émission. Eloquent et charismatique, il commence à faire quelques entretiens concluants. Il décide de s’investir et se hisse au rang de commentateur spécialisé dans la lutte sénégalaise, côtoyant et interrogeant les lutteurs de différentes écuries. Mais très vite, des soupçons seront nourris à son égard. Quand il interroge des lutteurs d’une écurie, les membres  de cette dernière pensent que Yatma les espionne pour le compte de l’écurie adverse qu’il entraîne. Ne pouvant plus allier les deux, il décide de s’engager à fonds comme commentateur de la lutte sénégalaise pour SeneNews. Et depuis lors, ça fait plus d’un an qu’il exerce comme présentateur.

Pourtant son offre avait suscité une certaine méfiance quant à son intérêt, mais finalement, l’émission a boosté le site d’information. «Au début personne ne croyait que cette émission puise apporter une pluie-value. Mais on lui  a laissé faire et finalement, on se rend compte que c’était un bon concept d’après les   que je vois. Cette émission fait exploser statistiques, Hormis les vidéo de foot et  de Kemi Seba, c’est la lutte (avec Güestu Mbeur) vient largement en tête»,  témoigne Abdoulaye Bâ, technicien audiovisuel à SeneNews.Com, qui  est son cadreur. Sa détermination et son talent ont payé.

Güestu Mbeur, le bébé qui a failli ne pas naître

Pour Abdoulaye Ba, Yatma est un homme « déterminé » quand il a une idée en tête, même si personne n’y croit, il va jusqu’au bout. Sur le  terrain, il est jovial et relax avec ses camarades, et le milieu de la lutte reste son monde.

A la rédaction de SeneNews, Yatma est décrit comme un homme exemplaire, un fervent mouride, travailleur dans l’âme et fin connaisseur de la lutte. Bien évidemment, son amour pour ce sport ainsi que les connaissances acquises tout comme son court parcours d’entraîneur, lui facilite la tâche concernant son travail de reporter et de présentateur. «La lutte ? C’est une passion pour moi. C’est depuis ma tendre enfance que j’ai commencé à m’intéresser à ce sport. C’est pourquoi je n’ai pas eu de problèmes pour faire mon travail de reporter», affirme-t-il. Une affirmation qui nous rappelle une autre assertion de Confucius qui disait à juste titre : «Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie».

Yatma dans le feu de l’action

Dimanche 28 janvier, stade Léopold Sedar Senghor, il est environ 20 heures lorsque Modou Lô et Lac de Guiers 2 s’affrontent dans l’arène. La tension est palpable, l’anxiété lisible sur le visage des supporters. Les chants traditionnels autour du stade, résonnent et les gradins vibrent à chaque mouvement d’un lutteur. Alors que l’ambiance devient électrique, à quelques mètres des sacs de sable qui servent de contours pour l’arène, Yatma est assis, concentré, les yeux rivés sur les moindres faits et gestes des deux lutteurs. Il commente en direct le face à face. Sa connaissance du sport en général et de la lutte en particulier, lui permet de parler facilement, avec plein de maîtrise du Lamb (lutte). Ici, Yatma est dans son milieu, comme un poisson dans l’eau.

Toujours bien dans ses bottes, Yatma adore s’habiller avec un Pull ou  T-Shirt assortis de Jean ou Joggins de sport. Mais outre ses connaissances de la discipline, il a un autre avantage de taille : sa taille. Le physique imposant, il a la carrure et la démarche d’un lutteur. Avec plus de 100 kilos, on le confondrait assez facilement  à un «mbeur». Durant les OpenPress des lutteurs, dont celui de Modou Lô, son envergure de lutteur s’est avérée déterminant. En effet, au moment où l’édile des Parcelles Assainies a fait son apparition durant son entrainement ouvert à la presse, tous les journalistes se sont rués vers le lutteur pour  s’arracher des photos ou avoir des vidéos. Après quelques mètres de désordre total, les officiels tentent de réorganiser la rencontre. Avec mon physique plutôt frêle, c’est sans difficulté que je me suis vu éjecter, me demandant de m’éloigner. Mais à seulement quelques mètres de Modou, Yatma continue tranquillement son direct, caméra à la main, en train de commenter en toute quiétude, se permettant même d’interroger des proches du lutteur.

Un autre deuil frappe dans sa famille

Après sa sœur Ndéye Guitté, rappelée à Dieu en 2004, c’est autour de sa sœur aînée Malado, celle qui l’avait accueilli dès son arrivée à Dakar, «sa seconde mère», qui  retourne à Dieu à l’âge de 46 ans, en 2014. Un nouveau coup dur pour Yatma. Il en parle aujourd’hui encore avec émotion et la douleur se lit sur son visage bien que plus de trois années se furent écoulées. «Sa mort a été l’expérience la plus difficile que j’ai vécue durant ma vie. Même aujourd’hui, ça fait encore mal» confesse-t-il, tout ému avec une voix empreinte de tristesse et d’émotion.

Lui qui d’habitude est de bonne humeur, taquin et souriant, il devient soudainement pâle. La tête baissée, les mots qui peinent à sortir pendant plusieurs secondes. Cet échange venait de raviver sa douleur.

Les filles à gogo et LA femme en fin !

A  l’instar de sa vie professionnelle, Yatma a aussi vécu une vie très mouvementée sur le plan sentimental. D’ailleurs, il se vante souvent d’avoir été, plus jeune, un champion en matière de drague. Une performance qu’atteste son cousin, El Hadj Malick Faye. «Il a toujours été doué concernant les femmes. Yatma était un vrai Don Juan. Heureusement, désormais, il a beaucoup changé sur ce point», témoigne El Hadji Malick. Mais ce changement, il le doit à sa rencontre avec une certaine Aissatou Ndiaye, qu’il a rencontré en 2010, dans la boutique d’un ami commun.

Ce jour-là, il a rencontré LA femme de sa vie. «C’est une femme qui a beaucoup de caractère. C’est ce qui m’a le plus attiré chez elle». En la voyant, sur le coup, l’expert en drague Yatma tombe sous le charme de la dame et établit les premiers contacts. Les numéros échangés, Yatma prépare bien le terrain. Si bien que, petit à petit, Aïssatou, elle aussi, commence à fondre pour Yatma. Rapidement, un lien très fort se crée entre eux et les deux tourtereaux filent le parfait amour durant une année et demie.

En 2011, Yatma, qui n’a connu qu’un éternel changement durant sa vie professionnelle comme amoureuse, décide pour la première fois de s’engager à long terme. C’est ainsi qu’il décide de franchir le pas et demande la main d’Aïssatou. «Elle avait tout ce que je cherchais chez une femme. Quand j’ai compris qu’elle était la bonne, j’ai jeté tout le reste et me suis marié avec elle», se réjouit-il. Aïssatou lui donnera deux enfants. Sa première fille, Yatma la nommera Ndéye Guitté Yaré Fall, en mémoire de sa sœur décédé en 2004 et le petit dernier, Mouhamed Fadel Yaré Fall, en mémoire de son guide spirituel, Serigne Fallou Mbacké.

A la question de savoir s’il envisageait une seconde épouse, sa réponse est sans appel. «Elle me satisfait pleinement», me lance-t-il. Une réponse servie accompagnée d’un revers de la main. Mais temps que la vie se prolonge, nous admettrons que rien n’est à exclure concernant Yatma Fall.

Par Mohamed CAMARA

Une femme tue son chihuahua avant... De le manger

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Aux Etats-Unis, une jeune femme a osé manger son propre chien.

Noelle Georgia Moor, 28 ans, vient en effet d’être arrêtée par la police pour avoir tout simplement… Tué puis mangé son petit animal de compagnie, Bolt, un petit chihuahua. Selon les forces de l’ordre, celle-ci l’aurait ainsi mis dans son four avant de le déguster.

Interpellée, elle a expliqué à la police qu’elle était persuadé que son chien était possédé par l’esprit de son ex petit-ami. Placée en détention provisoire, elle devra répondre de son crime et risque d’être inculpée pour cruauté envers un animal de compagnie.

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