SENENEWS.COM – Internet devient de plus en plus un danger pour la population Sénégalaise. Nombreuses sont aujourd’hui des femmes qui investissent des sites de rencontre en y exerçant la prostitution dans la clandestinité.
Ces dernières qui passent des heures et des heures à la recherche de clients, attirent l’attention de certains hommes en affichant des photos indécentes dans leurs pages d’ accueil. Parfois même elles ne portent pas d’habille. Une manière de prouver qu’elles sont des prostituées.
Ce qui ne laissent pas certains hommes indifférents . Ils passent d’ailleurs presque la journée à consulter ces sites en discutant avec ces dernières. Lesquelles discussions se terminent par des échanges téléphoniques pour se fixer des rendez-vous.
« Je ne suis pas une prostituée. J’ai une affaire urgente à régler avant le 20 juin. Je dispose d’une chambre avec toilette pour tout homme qui a besoin de se faire plaisir. C’est pas cher avec 5000 fcfa je suis à toi. Voici mon numéro 77 … pour ceux qui auront besoin de moi ». C’est là un exemple de message qu’on peut lire dans les sites de rencontre de ces femmes.
Les femmes étrangères au Sénégal occupent la première place.
Les 70% des femmes qui se prostituent via le net ne sont pas des Sénégalaises. Elles sont pour la plupart des étudiantes d’origine Ivoirienne, Ghanéenne, Gabonaise etc…
Elles sont basées dans les grandes villes Sénégalaises.
Quelques une rencontrées justifient ce choix par manque de moyens pour payer par exemple le loyer.
Une autre dame qui se présente comme une Gabonaise, avoue qu’elle n’est pas une prostituée de profession mais elle vend sa chaire pour se faire un peu d’argent pour vivre.
Cependant le prix de la passe est plus élevé chez les étrangères que chez les Sénégalaises. Pour décrocher une belle de nuit étrangère il faut selon nos sources débourser au moins 20 000 fcfa. Contrairement aux Sénégalaises qui acceptent d’entretenir des rapports sexuels avec seulement 4000 fcfa.
Selon notre interlocutrice Gabonaise, ces copines et elle sont toujours connectées dans leurs chambres pour discuter avec des hommes. Elles ne sortent que pour aller à la boutique ou rencontrer des clients.
Cette forme de prostitution clandestine qui échappe à tout contrôle des autorités pourrait avoir des conséquences néfastes sur la population. Elle peut même augmenter le taux des Ist.
Mamadou Fall