L’hebdomadaire sénégalais Nouvel Horizon a consacré un dossier intitulé « De Le Dantec à Metsu. Ces étrangers qui ont fait le Sénégal », publié à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’accession à l’indépendance.
Sous la forme de profil du personnage, le magazine présente 31 hommes et femmes, dont certains disparus et d’autres qui continuent à faire prévaloir leur influence dans la marche du Sénégal.
Il part à la découverte de « ces hôtes étrangers qui vivent parmi » pour reprendre « la formule savoureuse et affectueuse » utilisée par les chefs d’Etat sénégalais à l’occasion dans leur message à la nation.
Le journal rappelle que « cette savoureuse et affectueuse formule » est celle qu’aimait utiliser le poète-président Léopold Sédar Senghor, 1960-1980, « pour faire un clin d’œil à la communauté étrangère présente au Sénégal ».
Il en donne la cause, soulignant qu »‘il y en a qui ont marqué les 54 ans du Sénégal pré et post indépendant ». Le Sénégal a célébré vendredi la fête de l’indépendance, sous la conduite de son 4ème président Macky Sall.
Du fondateur de l’Ecole de médecine de Dakar, Aristide Le Dantec (1877-1964), à l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football Bruno Metsu, (1954-2013), Nouvel Horizon donne le profil d’une trentaine de personnages.
A côté d’Européens, Américains et autres Africains, il y a la « sénégalité » de la communauté d’origine libanaise, dont beaucoup de ses membres s’offusquent des vocables « Libano-Sénégalais », « Sénégalo-Libanais », « Libano-Syriens » ou « étrangers ».
« Ils ont tellement investi et se sont investis pour ce pays qu’il est indécent d’invoquer leur origine libanaise. [...]. Ils se veulent plutôt des Sénégalais à part entière [...]« , soutient le journal dakarois qui situe à la période 1945-1960 leur implantation au Sénégal.
APS