SENENEWS.COM -Pour une caravane initiée par le parti au pouvoir afin de vulgariser le fameux Acte III de la Décentralisation, ses représentants s’étaient négativement donnés en spectacle dans la région de Dakar.
Pour le leadership aux prochaines locales dans la même formation du président Macky, l’inauguration de leur permanence à Thiès avaient amené les ouailles des ministres Auguste Tine et Thierno Alassane Sall à en venir aux mains. En ce début du mois de Mars, la commune de Matam a été transformée en Far West par le député et “griot” du président Macky, Farba Ngom. Ses coups de feu nourris ont suscité la riposte de ceux de l’actuel maire. Des violences en direction des prochaines élections locales ont été également enregistrées dans le cercle du Parti démocratique sénégalais, qui a perdu le pouvoir : une réunion de conciliation entre les libéraux des Hlm, supervisée par Amadou Kane, l’ancien Dg du Cosec, a fini en queue de poisson. L’adrénaline va monter dans les deux camps. Pire on pourrait assister à l’affrontement entre partis. Mais, si le parti de l’ancien président Me Abdoulaye Wade a la répuation de charrier la violence, les affrontements entre les militants de son tombeur n’honorent pas celui-ci. On peut gager qu’ils vont le desservir. Car, Macky Sall est attendu pour opérer des ruptures dans le bon sens. C’était l’un de ses engagements en tant que candidat. Il s’y ajoute que pour qu’il puisse jouir et utiliser les milliers de milliards promis par la Chine et le Club de Paris, il lui faudra d’abord assurer la paix. Ce qui passe par une pacification du champ politique ; surtout que les Sénégalais sont plus préoccupés par la survie quotidienne que les querelles de bornes fontaines entre politiciens !