« Si l’état n’intervient pas, la région de Louga court le risque d’affronter la famine ». C’est en substance le message lancé par la Fédération des associations paysannes de la région de Louga (FAPAL) à l’intention des autorités gouvernementales.
« Il n’y a pratiquement pas eu de récolte cette année. Nous sommes confrontés à un grand déficit de production. Tous les paysans de la zone sont inquiets. Si le gouvernement et les ONG n’interviennent pas, nous serons confrontés à une grave crise alimentaire », indique Samba Diaw, un agriculteur de la région.
Un avis partagé par la Direction régionale du développement rural (DRDR), qui précise dans un rapport que la production céréalière de la région tourne autour de 36 000 tonnes alors que la consommation annuelle, elle, est d’environ 130 000 tonnes. Aussi la production de cette année ne devrait-elle couvrir que les besoins de 3 mois.
Pour éviter d’en arriver à la crise, qui devrait se déclencher après février si rien n’est fait, les producteurs demandent une aide qui sera axé sur la dotation en vivres, la reconstitution du capital semencier, et la fourniture d’aliments pour le bétail.
Source AgenceEcoFin