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Découverte - Le calvaire des jeunes filles divorcées à Dar-Salam

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peulSENENEWS.COM -Dar-Salam est un petit village qui se trouve dans la communauté rurale d’Adéane (région de Ziguinchor).
Seuls les Alpulaars vivent dans ce village des “foutankoobés”.

Ici, les jeunes filles n’ont pas le droit de se marier avec quelqu’un qui n’est pas Halpulaar, ni divorcer.
Si non, elles sont stigmatisées et n’auront pas la chance d’être épousées par des hommes célibataires.

A Dar-Salam, il est interdit aux jeunes gens d’épouser une divorcée.Ce qui fait que le mariage précoce y est très sollicité.
Une jeune fille âgée de 20 ans qui a préféré garder son nom confirme “j’avais été donnée en mariage très tôt.Je faisais la classe de Cm2.On m’avait forcée car je ne n’aimais pas mon ex mari.Et finalement on a divorcé.Actuellement je me concentre sur mes études tout en gardant espoir que je me remarierais un jour”.

Mariage entre “thioubalo” et “mathioudo” autre calvaire des amants.

A Dar Salam, il n’est également pas permis à un homme “thioubalo”d’épouser une femme “mathioudo”, ou le contraire.Cela est inacceptable dans ce village des “foutankoobés”. Ces derniers considèrent cela comme une honte.

Les “mathoubés”, considérés comme les esclaves par les “soubalbés”, n’ont qu’une seule tâche dans ce village, s’occuper de l’organisation de toutes les activités festives qui s’y déroulent.

Il s’agit entre autre d’étaler des nattes, de préparer les repas les jours de mariages etc. Dans ce village tout est organisé.La dote est fixée à 50 000 f cfa.

 


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