SENENEWS.COM-Quand l’heure de rendre compte sonne, nombre de gestionnaires perdent le sommeil. C’est la cas de certaines hautes personnalités qui ont eu à gérer les deniers de l’Etat à travers des direction générales, des Agences ou des Sociétés nationales.
Cette panique s’est accentuée selon l’Observateur, depuis que l’Inspection générale d’Etat (Ige) a remis son rapport public sur la gouvernance et la reddition des comptes au chef de l’Etat, Macky.
Lequel rapport a épinglé des dizaines de personnalités dans leur gestion. Pourquoi les rapports de l’Ige sont-ils plus redoutés par les gestionnaires que ceux des autres corps? Cette peur bleue des conclusions de l’Ige se justifie par la “valeurs juridique” qui leur est donnée par l’autorité suprême.
Comment le rapport est approuvé par le chef de l’Etat?
Une mission de vérification de l’Ige reçoit l’ordre du chef de l’Etat ou du Secrétaire général de la Présidence de la République, qui agit sous l’ordre du président.
Même si l’inspection général d’Etat a un pouvoir d’auto-saisine. Après la vérification, le rapport provisoire qui résume les constatations faites est communiqué aux personnes concernées et / ou mises en cause.
Ces dernières répondent, par écrit, aux interpellations des inspecteurs. Et les réponses sot greffées dans le rapport. Les vérificateurs étudient les réponses et font des observations par rapport aux constatations. Le rapport définitif est bouclé et remis à un comité de lecture.
Les recommandations de l’Ige deviennent des directives présidentielles.
Aucun délai n’est fixé au chef de l’Etat. Le président de la République, ordonnateur de la mission, est le seul habilité à donner une suite au rapport. Les conclusions des investigations changent de valeur quand le chef de l’Etat inscrit la mention “lu et approuvée” sur le document.
Dés lors, toutes les recommandations formulées par l’Ige deviennent des directives présidentielles. Seulement, le président n’est pas tenu de toujours donner une suite judiciaire au rapport de l’Ige.